Singularité ou pluralité ?

La diversité est un vaste sujet, parce que pluriel : il s’agit de genre, d’origine, de handicap... Et je l’incarne. J’ose et j’ai l’audace de le dire : je suis une femme, je suis une femme engagée et déterminée, Franco-maghrebine, au-delà de ma diversité, ce qui compte, c’est l’inclusion. J’aime beaucoup cette phrase de Verna Myers : « La diversité, c’est être invité à la fête. L’inclusion, c’est se faire inviter à danser. » Autrement dit, la diversité, c’est la juxtaposition de différences alors que l’inclusion, c’est donner à chacun la possibilité d’apporter sa pierre à l’édifice. La différence n’est pas toujours celle que l’on croit. Saviez-vous que 80% des handicaps sont invisibles ? ou encore que 20% de la population française est en situation de handicap et que ce chiffre monte à 40% si l’on compte les handicaps temporaires ? Lorsque l’on parle de diversité et d’inclusion, on se concentre sur les enjeux éthiques et moraux et on néglige parfois la dimension business. Mais la diversité, l’accessibilité sont aussi des enjeux de performance. Regardez autour de vous : votre télécommande a été conçue pour les PMR, les textos pour les muets, les sous-titres pour les sourds et malentendants… Mais, qui que vous soyez, ces solutions vous facilitent la vie et sont donc potentiellement des leviers business. Chacun de nous a beaucoup à apporter au collectif, à condition qu’un dialogue sain et constructif se mette en place. Il faut créer des réseaux transversaux pour prendre la parole et échanger. C’est comme ça que l’on surmonte des préjugés, que l’on découvre des opportunités commerciales, que l’on crée un sentiment d’appartenance.